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Histoire de la carrieres du grès

Le grès est une roche composée de différentes matière (sable, silice, etc.). Au départ, la « carrière » de Freyming-Merlebach était une colline. On a utilisé le sable de cette colline pour remblayer les galeries de la mine et c’est devenu une carrière.

Les grès fournissent des pavés et des blocs de toutes grandeurs. Si les grains sont peu cimentés, le grès est très poreux. Les couches géologiques peuvent former des réservoirs d’eau (nappes phréatiques).

Il existe plusieurs types de grès (schisteux , argileux, etc.). Les couches de grès sont souvent rose, rouge mais elles peuvent être d’autres couleurs : jaune, marron, ocre, gris, etc..

                                                        Vue de la carrière de Freyming-Merlebach

Journée du patrimoine le 18 septembre 2011 031 carrière (BRGM)

 

 

 

 

L’histoire de la carrière de Freyming Merlebach.

L’histoire de la carrière de Freyming-Merlebach.

La carrière de Freyming-Merlebach est aussi appelée carrière Barrois. Cette carrière se trouve en Moselle dans la forêt du Warnt.

La carrière est située sur 4 communes mosellane : l’Hôpital, Saint-Avold, Freyming-Merlebach et longe la frontière franco-allemande avec la Sarre (Land).

La carrière Barrois est la plus  importante des carrières du Bassin Houiller Lorrain.

De 1880 à 1970, le grès du site a été  utilisé pour combler certaines galeries des mines de charbon du bassin houiller. Le sable issu du grès, mélangé à de l’eau, était ni trop solide ni trop liquide donc pouvait parfaitement combler  les endroits où les galeries étaient creusées verticalement.

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Références texte :

  • Wikipédia( pas de copier/coller)

Références photos:

  • Parent accompagnant Mme GIROLAMI.

Exploitation industrielle de 1920 à 2001

D’énormes quantités de sable étaient nécessaires pour le remblayage hydraulique des vides créés par l’exploitation charbonnière dans les veines d’une inclinaison supérieure à 30 degrés, les «-semi-dressants-», ou d’une inclinaison supérieure à 60 degrés, les «-dressants-». Plusieurs carrières ont ainsi été ouvertes dans les importants gisements de «grès vosgien en formation».

 

photo prise en 1932

Celle de Freyming-Merlebach, exploitée industriellement de 1920 à 2001, a fourni 124 millions de mètres cubes de sable gréseux envoyés au fond.

Après la fermeture des derniers puits en 2003 et 2004, la mise en sécurité des sites miniers et industriels s’est imposée comme une priorité pour les Charbonnages de France, établissement public industriel et commercial, dissout en décembre 2007.

 

 

1970-2001

Dans cette cuvette aux allures de canyon du Colorado, large de 850 mètres et longue de 4 kilomètres, le réaménagement a débuté en 2001. Côté Ouest, le terrassement s’est achevé fin 2004-: au total 1,6 million de mètres cubes de matériaux ont été déplacés. Le remodelage du fond de la carrière permet de rassembler les eaux et d’assurer leur écoulement. Un chenal a été aménagé pour évacuer les eaux de ruissellement dans la Merle.

Un peu d’histoire…

La carrière servait de camp de prisonniers, d’abord des Slaves, et à partir de 1943 des Italiens et à la fin de la guerre en 1945, des Allemands.

Camp de prisonniers à la carrière
Camp de prisonniers à la carrière
Prisonniers Allemands avec leur gardien
Prisonniers Allemands avec leur gardien
Borne de limite
Borne frontière
Autre borne de limite
Autre borne frontière
carte de la carrière
carte de la carrière
Ancienne carte de 1766
Ancienne carte de 1766

Au 16e et 17e siècle il y avait des verreries dans la région (Merlebach et Freyming etc.) qui utilisaient le sable, mais à causse de l’oxyde de fer qui est une impureté pour faire du cristal, les verreries ont fermé.

Sur ce lieu une Concession d’une mine de fer avait été conclu entre les Von der Leyen avec Clemens Quin, maître des Forges à Ste Fontaine et Heinrich Moritz, marchand de bois hollandais, pour une durée de 20 ans à partir de 1750 jusqu’en 1769, pour les Forges de Ste Fontaine.

Ceci a pour conséquence, la revendication de Freyming, comme appartenant au Duché de Lorraine, car Freyming ne paie pas d’impôts au duché étant terre d’Empire appartenant au Von der Leyen de Bliescastel (jusqu’en 1781 suite au contrat d’échange entre les Von der Leyen et le comte de Vergennes, ministre de Louis XVI).

Pour régler les limites des deux Etats (la France et la Prusse), conformément aux stipulations des Traités de Paris, du 30/5/1814 et 20/11/1815, et ensuite à la déclaration signée à Paris le 11/6/1827, en date du 5/8/1833 fût rédigé un procès verbal entre la France et la Prusse, concernant la délimitation et l’abornement pour les communes de Freyming et Ludweiler.

D’après la convention du 23/10/1929, laissant à la Prusse le bois de Dörrbach et à la France ceux de Dörrbach, au S. Mangay, de Bettingerwald au S. Lelièvre et de Kahlenberg jusqu’à celui de la commune de Merlebach.

Cette limite est fixée par trente bornes (1830 pour les plus anciennes et 1987 la dernière) principales marquée de leur numéro d’ordre. Elle se termine par une borne triangulaire placée entre le bois de Kahlenberg et communale de Merlebach sur la France et celui de Schwarzenpfuhl sur la Prusse, où est le point de contact des communes de Freyming et de Merlebach et Ludweiler (Prusse).

La carrière pendant la seconde guerre mondiale, à partir de 1940, avait une autre vocation, elle servait de camp de prisonniers, d’abord des Slaves, et à partir de 1943 des Italiens et à la fin de la guerre en 1945, des Allemands.

Informations  et photos fournis par Mr WACK président de l’association amis de l’histoire du pays de la Merle.