La carrière servait de camp de prisonniers, d’abord des Slaves, et à partir de 1943 des Italiens et à la fin de la guerre en 1945, des Allemands.
Au 16e et 17e siècle il y avait des verreries dans la région (Merlebach et Freyming etc.) qui utilisaient le sable, mais à causse de l’oxyde de fer qui est une impureté pour faire du cristal, les verreries ont fermé.
Sur ce lieu une Concession d’une mine de fer avait été conclu entre les Von der Leyen avec Clemens Quin, maître des Forges à Ste Fontaine et Heinrich Moritz, marchand de bois hollandais, pour une durée de 20 ans à partir de 1750 jusqu’en 1769, pour les Forges de Ste Fontaine.
Ceci a pour conséquence, la revendication de Freyming, comme appartenant au Duché de Lorraine, car Freyming ne paie pas d’impôts au duché étant terre d’Empire appartenant au Von der Leyen de Bliescastel (jusqu’en 1781 suite au contrat d’échange entre les Von der Leyen et le comte de Vergennes, ministre de Louis XVI).
Pour régler les limites des deux Etats (la France et la Prusse), conformément aux stipulations des Traités de Paris, du 30/5/1814 et 20/11/1815, et ensuite à la déclaration signée à Paris le 11/6/1827, en date du 5/8/1833 fût rédigé un procès verbal entre la France et la Prusse, concernant la délimitation et l’abornement pour les communes de Freyming et Ludweiler.
D’après la convention du 23/10/1929, laissant à la Prusse le bois de Dörrbach et à la France ceux de Dörrbach, au S. Mangay, de Bettingerwald au S. Lelièvre et de Kahlenberg jusqu’à celui de la commune de Merlebach.
Cette limite est fixée par trente bornes (1830 pour les plus anciennes et 1987 la dernière) principales marquée de leur numéro d’ordre. Elle se termine par une borne triangulaire placée entre le bois de Kahlenberg et communale de Merlebach sur la France et celui de Schwarzenpfuhl sur la Prusse, où est le point de contact des communes de Freyming et de Merlebach et Ludweiler (Prusse).
La carrière pendant la seconde guerre mondiale, à partir de 1940, avait une autre vocation, elle servait de camp de prisonniers, d’abord des Slaves, et à partir de 1943 des Italiens et à la fin de la guerre en 1945, des Allemands.
Informations et photos fournis par Mr WACK président de l’association amis de l’histoire du pays de la Merle.